On parle de Nativité cinquante et quelques

« Il faut une force peu commune, sur le terreau humain de cette campagne montagneuse, pour tenter de ressusciter les accents enchantés du plus grand Giono, […] Lionel-Édouard Martin y parvient avec une aisance déconcertante, dotant sa langue d’une poésie intime que l’on devine rodée par des années patientes de recueils fervents, y ajoutant une gouaille à la fois authentiquement joyeuse et déjà légèrement désenchantée, sonnant toujours juste, se permettant même quelques préciosités qui – miracle ! – ne résonnent jamais en affèteries, pour distiller quelques gouttes de fantastique et une bonne dose de tension dramatique, au cœur de journées et de nuits de Noël à la fois terriblement simples et mystérieusement inquiétantes. » (Hughes Robert)
« Une certaine part du monde reste source d’émerveillement : il y a du franciscain en Lionel-Edouard Martin, qu’émeut ces petites choses qu’on ne voit plus, ce léger frissonnement de la nature, cette lointaine et ancestrale odeur de terre, de pain et de vin. L’espèce d’incursion médiévale qu’est Nativité cinquante et quelques en apporte une preuve nouvelle : des choses les plus simples on peut écrire la plus grande littérature. » (Marc Villemain)
« Voilà un livre rare et beau. Rare par son thème et sa langue. Beau par sa présentation. Une couverture bleu nuit étoilée et un arbre éclairé comme par la lune. Cet arbre ressemble aussi à des algues sous-marines. Ciel et profondeurs donc. […] J’ai beaucoup d’admiration pour ce texte. Pour la force d’imagination qu’il révèle. Pour son caractère suggestif et poétique. Pour son style surtout. Sensuel, inventif, souvent proche de l’expression orale. Avec des variations de rythmes. On entendrait presque un accent local. » (Anna Potocka)
« Un style pur, désossé, il n’y a pas de couenne, pas de gras. C’est une écriture magnifique, c’est superbe. » (Lydie Zannini)
« Dans Nativité cinquante et quelques, on se promène entre Dickens, Maupassant, Giono et Henri Pourrat. Et dans une nuit de Noël transfigurée. Tous les éléments sont réunis, de l’étoile du berger jusqu’à l’Enfant Jésus en passant par les Rois Mages, la Vierge, l’âne et le bœuf. Mais bien que reconnaissables, ses éléments sont métamorphosés, déplacés et bousculés pour composer une délicate et sombre crèche païenne. On sera également touché par un style de l’auteur que nous connaissions moins. Les longues séquences de L-E. Martin qui savent travailler et penser la langue qu’elles déploient sous nos yeux sont ici digérées en phrases brèves, assénées comme dans le souffle court d’un marcheur pressé qui avance dans la neige. » (Fiolof)
Des liens :
- Jacques Josse sur son blog
- Hughes Robert sur Charybde 2
- Grégory Mion sur Critiques Libres
- Yggdrasil sur Un livre une fenêtre (dans le cadre de l’opération La Voie des Indés)
- Gildas sur Babelio (dans le cadre de l’opération La Voie des Indés)
- Marc Villemain sur son blog
- Zazy sur son blog (dans le cadre de l’opération La Voie des Indés)
- Pierre-Vincent Guitard sur Exigence Littérature
- Nikola Delescluse dans son émission Paludes du 6 décembre 2013 sur Radio Campus Lille
- Anna Potocka sur Libfly (dans le cadre de l’opération La Voie des Indés)
- Lydie Zannini de la Librairie du Théâtre à Bourg-en-Bresse, dans l’émission “À livres ouverts” sur RCF Bourg
- Lydie Zannini dans La Voix de L’Ain du 13/12/13
- Denis Arnoud sur Les lectures du Hibou
- Fiolof sur La Marche aux pages
- Neuf critiques réunies sur Libfly dans le cadre de l’opération La Voie des Indés
- Jean-François Delapré de la librairie Saint-Christophe à Lesneven
- Jacques Josse sur Remue.net
- Céline Righi sur L’Anagnoste