Il en faut, du talent et de la technique, de la sensibilité et de la maturité, pour écrire un texte comme Anaïs ou les Gravières. Il en faut, du sens de la gravité, pour réussir un tel équilibre entre conduite du récit et réflexion sur la narration, entre élaboration des personnages et plongée métaphysique.
Christine Bini – La Cause Littéraire
Lionel-Édouard Martin sait qu’écrire, c’est aller à la rencontre de ses propres gouffres. (…) Jusqu’où ça va, à quelles profondeurs, par le jeu des cavernes, des rivières souterraines. Avec quoi ça communique. Quels parcours cela dessine. Pour celui qui entend remonter à la source. À cette source qui est une résurgence.
Denis Montebello
« Dans une langue musicale, parfois nerveuse, l’auteur nous entraîne au cœur des incertitudes humaines, de la fragilité de la vie et du travail de création. Simplement beau. »
Coup de cœur de la Société Française du Livre (SFL)
Ses phrases sont ciselées avec tant de précision que le lecteur dérive de l’une à l’autre, emporté par l’exceptionnelle musicalité de la langue. (…) Anaïs ou les Gravières est un roman d’une rare beauté.
Éric Bonnargent, Le Magazine des Livres
Le petit roman de Lionel-Édouard Martin, sous son apparente simplicité, grâce à une écriture que la crainte de la facilité m’empêcherait de qualifier comme coulant de source (…), nous donne le sentiment de nous transformer en nageur subitement pris dans un courant contre lequel il est inutile de lutter mais qu’il faut, si je puis dire, accompagner dans notre panique et notre crainte : ne pas lutter contre la littérature, mais au contraire accepter de se laisser envelopper par elle, et s’abandonner à sa terrifiante sagesse en hurlant intérieurement, allez savoir pour quelles oreilles, un dernier Advienne que pourra !. (…) Souhaitons à Lionel-Édouard Martin qu’il puisse encore nous permettre d’écouter, sous l’ample frondaison verte d’un de ces arbres tout bruissants de mots, la voix secrète de la littérature.
Juan Asensio, Stalker
L’amateur en moi de récits conjecturaux ne peut que se réjouir. Au point que je me demande parfois si l’avenir du roman n’est pas dans le récit conjectural. Si ce n’est pas là l’un des moyens de retrouver l’honnêteté perdue dans la fiction thétique.
Philippe Annocque
Le poète ne se dédie pas. Les mots sont toujours là, travaillés au corps, observés dans leur moindre mouvement ou saisis en flagrant délit de débordement de sens. Impossible chez L.-E. Martin de les oublier trop longtemps. Ils attendent les métaphores au tournant, leur donnent la réplique et innervent le récit au point d’en constituer le double-fond.
Fiolof
On retrouve avec une réelle délectation cette langue qui est celle d’un styliste ne cherchant pas (ce n’est pas si fréquent) à séduire. Sa langue est juste, imagée, incarnée parfois, rugueuse quand il le faut, sachant, successivement, se détendre ou se compacter en restant toujours énergique et efficace.
Jacques Josse – Remue.net
Le récit en creux de ce que la littérature est seule à même d’exprimer.
Pierre-Vincent Guitard, Exigence Littérature
S’il y a quête, ici, c’est celle de l’écriture d’un roman qui se fait, scrute ses origines, et cherche à structurer, musicalement, au plus juste, le réel.
Julie Proust-Tanguy, De Litteris
Ce roman est l’émouvant exorcisme d’un deuil, qui procède de la métamorphose d’une parole : l’écriture journalistique débouche sur la possibilité d’un roman grâce auquel le narrateur va « s’asseoir en face de soi-même, endosser tous les rôles », maîtriser et organiser la matière première de son drame et dépasser son désespoir solitaire. Mais, et c’est me semble-t-il l’un des aspects les plus singuliers du roman, la narration se déploie comme un réseau subtile de dédoublements, de schizes identitaires que subit ou expérimente le narrateur (n’est-ce pas aussi l’épreuve à laquelle conduit l’exercice du roman ?) qui fonde le pari de se retrouver, en se recomposant, après avoir fait l’expérience de son éclatement.
Romain Verger, Membrane
J’ai été, à la lecture d’abord muette et toute intérieure du livre de Lionel-Édouard Martin, littéralement ventriloqué par les mots et ai été sommé de prêter ma voix au texte afin que, empruntant le chemin de ma parole, le chant des mots puisse serpenter dans le réel.
Hervé Bonnet – Les 8 Plumes / L’Express
« Anaïs ou les Gravières » s’offre à lire comme une extraction d’une essence pure et brûlante.
Virginie Troussier – ActuaLitté
Est-il pensable de trouver dans un roman d’aujourd’hui des mots comme « voussure », « fluer », « s’aboucher », « croquemitaine », « floches », des expressions comme « botteler les possibles », « j’hypallageais pas mal sur la bouteille » ou des phrases comme « Il fait sur la rivière un temps de libellule » ? Sachez que oui, au moins sous la plume de Lionel-Édouard Martin, maître en poésie suburbaine et semi-rurale.
Jean-Pierre Longre
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