Posés là, peu mobiles (in Les Saisons du poème, 1, éd. Tarabuste)


J’ai le plaisir d’annoncer la publication de Posés là, peu mobiles, dans l’ouvrage collectif Les Saisons du poème aux éditions Tarabuste.
Il s’agit d’une composition en 67 poèmes, organisée en 7 suites :

1. Sans les dieux (déploration)
2. Grand étang (tempo di menuetto)
3. Automne terre intérieure (instantanés)
4. Mots, pas, arbres (méditations)
5. Anecdotes (propos)
6. Campagnes sous canicule (vignettes)
7. Éoliens, éoliennes (chansons)

ARGUMENT

À défaut de pouvoir, projet trop titanesque, « habiter poétiquement le monde », peut-être est-il possible d’en habiter plus modestement quelques arpents, quelques-uns de ces journaux mesurés, mieux qu’avec le système métrique, par la présence humaine. Posés là peu mobiles se voudrait l’enregistrement d’échos de cette dernière dans de vieilles campagnes enkystées de calcaire, parfois bourrelées de canicule : pour, au rythme de douzains le plus souvent d’octosyllabes, des choses vues exprimer les perdurances entre les anciens dieux et les nouveaux.

Prochaines publications (aux éditions du Bateau ivre, fin novembre 2021)

D’abord, des poèmes en prose : Ville au coude d’un fleuve évoque la vie d’une cité, sans doute antique, de sa fondation jusqu’en ses métiers, ses croyances, ses divertissements. Autant de motifs développés en soixante textes courts relevant du poème en prose, qu’ils théorisent en creux s’il est vrai que souvent les voies en parallèle se lassent d’aller droit, tournent en angle et déterminent des carrefours qu’on aménage de terre-pleins.

Ensuite, des traductions du latin : Martial, La Verve, Le Verbe, 196 épigrammes choisies, traduites et annotées par mes soins. Les épigrammes de Valerius Marcus Martial (né vers 40 de notre ère, mort vers 104), non dénuées à l’occasion d’un charme poétique incontestable et d’une vive sensibilité, constituent une des œuvres les plus comiques de l’Antiquité latine. La présente traduction de 196 (sur plus de 1500) de ces courtes pièces s’efforce de rendre le ton d’origine et la virtuosité stylistique de cet énorme éclat de rire atemporel.

Actualité littéraire : Préface à Cécile Delalandre. Entretien. Méditations pyrotechniques

Préface, par mes soins, de La Bézote suivi de Reste la forêt de la merveilleuse Cécile Delalandre, hélas récemment disparue, dont j’avais, il y a quelques années de cela chroniqué le très original Tess et Raoul précédé de Breuilles (paru chez le même [excellent] éditeur : Le Bateau ivre).


Sur le beau blog des Imposteurs  piloté par Guillaume Richez : un entretien avec Eve Guerra sur Méditations pyrotechniques (cf. ci-dessous) et, plus généralement, sur l’écriture de poésie.


Quelques aperçus du n° 11 de « Voleur de feu », la très belle revue de poésie et de peinture animée par Édith Masson et William Mathieu, qui accueille mes Méditations pyrotechniques avec accompagnement pictural de Véronique Lafont. 

Cette bouche qui crache & rend gorge à feux brefs :
quel ventre spasmodique en dirige l’effort
quel soufflet viscéral en anime le flux :
       profusion proférée de voyelles
       & d’un coup c’est la phrase & son chœur
une harmonie verbale où vibre l’œil-tympan
du scrutateur ouvert à la métamorphose […]

Les étoiles de mer si proches des étoiles
quand la nuit les reflète à leur ciel personnel
créant continuité du monde obscur au bleu
       mêlant les termes à confondre :
       mais cette nuit que l’an bascule
que l’astre prolifère éphémère en surface
de la mer : la profonde étoile est-elle en peine
de ce qui trouble l’habitude ? […]

Ô donne-t-il au cœur ce feu tombant du ciel
une âme qui prendrait ses multiples couleurs
       & sa chaleur : & translucide & froid
le laisserait au bord de la nuit bois flotté
       rongé de flux reflux de sel
insensé dépourvu d’usage & de raison […]


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Actualité 2ème semestre 2019

Sortie de ma traduction, dans le n° 77 de la revue Diérèse, de poèmes en prose de Katherine Mansfield


Sortie, aux éditions publie.net, de ma traduction (en vers français rimés) des Sonnets à Orphée de Rilke (novembre 2019)


Sortie aux éditions du Réalgar de Tout était devenu trop blanc (roman, août 2019)

Publications récentes (septembre-octobre 2018)

Création :
Cor, un court roman :

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Traduction de l’allemand :
Rainer Maria Rilke : Poèmes nouveaux (Neue Gedichte) tome I

Dernières publications en revues (février-mars 2018)

Célébration de la rivière en son étiage, poèmes (La Revue littéraire, n° 72, mars-avril 2018)

Danube en crue, poèmes (Europe, n° 1067, mars 2018)

Orphée chante illustré par Bénédicte Dussère, poèmes (Ce qui reste, février 2018)

Pierre brisée, métamorphose

Pierre brisée, métamorphose est le titre de ce livre d’artiste,
poème de Lionel-Édouard Martin, encre de Marc Bergère,
tiré en octobre 2017 à 21 exemplaires
sur papier torchon 320 grammes
sur les presses provençales d’Alain Freixe.

Pierre brisée

Rainer Maria Rilke à l’honneur dans la revue Triages (éditions Tarabuste)

19 poèmes de Rainer Maria Rilke,
extraits des Poèmes nouveaux (Neue Gedichte)
traduits par mes soins 
dans la revue Triages (n° 29, juin 2017) 
(version bilingue allemand-français)

 

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