Leopold Federmair (né en 1957) : Chant de nouvelle année / Neujahrslied


Le soleil s’est levé,
la lune est quelque part.
Les oiseaux perchent sur les fils.
L’asphalte givre avant que les camions n’arrivent.

La gelée blanche en quantité pare les champs
de raides stalactites
qui atteignent le ciel,
méditant des envols.

Revêche, le ciel brille
avec ses hiéroglyphes,
signe pour l’arrivante.

Signe pour l’arrivante.


Die Sonne ist aufgegangen,
der Mond steht irgendwo.
Die Vögel hocken auf den Schnüren.
Asphalt vereist, bevor die Laster kommen.

Viel weißer Rauhreif ziert die Felder
mit starren Stalaktiten,
die in den Himmel reichen,
auffliegen werden, denken sie.

Abweisend glänzt der Himmel
mit seinen Hieroglyphen,
dem Kommenden ein Schild.

Dem Kommenden ein Schild.

(in Schönheit und Schmerz, éd. PalmArtPress [2019]).


Cette traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin, relève du droit de la propriété intellectuelle.  Il est permis de la diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué.


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