Qui est Berardino Rota ?
Naïades, qui gardez la source avoisinante
Si l’eau, de votre fait, ne vient pas à manquer
Mais aux clos desséchés se prodigue abondante,
Si en été la soif n’est plus à redouter :
Des jardins altérés vous aurez les prémices,
Primes lis, primes fruits, prime fleur des rosiers.
Vous recevrez, ma foi !, plus de vos bons offices
Que vous ne donnerez aux fragiles vergers.
Naïades, fontis quibus est tutela propinqui,
_Si vestra veniet lympha perennis ope,
Largus ut arentes foecundet rivulus hortos,
_Pellat ut aestivam villica turba sitim :
Prima dabit vobis sitiensis cultor agelli
_Lilia, prima olerum munera, prima rosae.
Nec tantum teneris dabitis, mihi credite, plantis,
_Quantum donata vos capietis humo.
__________Delle poesie del signor Berardino Rota parte II (Naples, 1737) p. 153
Cette traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin, relève du droit de la propriété intellectuelle. Il est permis de la diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué.