Petite, souris-tu, ton regard étincelle,
Un murmure inconnu palpite sur tes lèvres :
Vite, dénoue ta bouche et donne-moi tes mots !
*
Ta gorge embaume la cannelle,
Tout ton être n’est que délice.
Couvre ton sein, dont m’est supplice
La neige rayonnante et belle !
Vois-moi, cruelle, qui languis :
M’abandonner, mort à demi !
Subrides si, virgo, faces jacularis ocellis,
Et tua nescio quo murmure labra sonant ;
Cur non ora mihi jamdudum in verba resolvis ?
*
Sinus expansa profert cinnarna:
Undique surgunt ex te deliciæ.
Conde papillas, quæ me sauciant
Candore et luxu nivei pectoris.
Sæva, non cernis quantum ego langueo?
Sic me destituis jam semimortuum?
Ces traductions originales, dues à Lionel-Édouard Martin, relèvent du droit de la propriété intellectuelle. Il est permis de les diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué.
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