Sans bruit la lumière
– un souffle – pénètre
dans l’aube qui se lève
le calme vieux d’un rêve
crépusculaire
Dans le double visage
des poissons s’agitent
dans l’air leurs nageoires
remuent des écailles
plus tard une horloge
reste sans bouger
mais non pas le temps
Stille bricht
ein Atem von Licht
herein in die Frühe
die alte Ruhe
dämmernden TraumsIm Zwiegesicht
bewegen sich Fische
ihre Flossen schwingen
Schuppen in LuftSpäter bleibt
ein Uhrwerk stehenNicht aber die Zeit
(inédit)
Cette traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin, relève du droit de la propriété intellectuelle. Il est permis de la diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué.