Les années précédentes il y avait aussi
Un dernier jour
Chaque fois
Les gens retournaient aux étangs des gravières ils
Mangeaient une dernière glace et essuyaient la bouche de leurs enfants comme
Les mois précédents. Mais cette année personne
N’est sorti le dernier jour qu’il a fait chaud
Et le premier jour qu’il a fait froid ils se sont retrouvés dans les champs et ont
Brûlé les draps de plage
Brûlé les maillots de bain
Les moustiquaires et transformé sans plus attendre
Ces flammes en un feu de fortune, enroulé la pâte à pain sur de longs bâtons
Et cela en septembre.
Ils se tenaient debout dans le noir dans le vent, bras et jambes tendus et criaient
De l’air frais
De l’air frais
C’est tout ce que nous voulons.
In den Jahren davor gab es auch
Einen letzten Tag
Jedes Mal
Die Menschen gingen nochmal an die Baggerseen sie
Aßen ein letztes Eis und wischten ihren Kindern die Reste von den Mündern wie
Die Monate zuvor. Aber dieses Jahr ging
Niemand raus am letzten warmen Tag
Und am ersten kalten Tag trafen sie sich auf den Feldern und
Verbrannten die Strandlaken
Verbrannten die Badeanzüge
Die Moskitonetze und aus den Flammen machten sie
Direkt ein Kartoffelfeuer und hielten Teig an langen Stöcken hinein
Und das im September.
Sie standen im Dunkeln im Wind, die Arme und Beine gestreckt und riefen
Frischluft
Frischluft
Das ist alles was wir wollen.
Cette traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin, relève du droit de la propriété intellectuelle. Il est permis de la diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué.