De nouveau des odeurs dans le bois.
L’alouette en vol emporte
en haut le ciel ‒ à nos épaules
il était lourd ;
vrai qu’on voyait encore à travers branches
comme le jour était vide, ‒
mais après de longs après-midis de pluie
voici, dans leur crue d’or et de soleil,
les heures nouvelles,
et devant fuient, au front, loin, des maisons,
toutes les fenêtres blessées
qui épeurées battent de l’aile.
Puis le calme. La pluie aussi va plus légère
sur l’éclat doucement assombri des cailloux.
Tout bruit profondément s’incline
sur l’éclatant bourgeon des pousses.
Wieder duftet der Wald.
Es heben die schwebenden Lerchen
mit sich den Himmel empor, der unseren Schultern
schwer war;
zwar sah man noch durch die Äste den Tag, wie
er leer war, –
aber nach langen, regnenden Nachmittagen
kommen die goldübersonnten
neueren Stunden,
vor denen flüchtend, an fernen Häuserfronten
alle die wunden
Fenster furchtsam mit Flügeln schlagen.Dann wird es still. Sogar der Regen geht leiser
über der Steine ruhig dunkelnden Glanz.
Alle Geräusche ducken sich ganz
in die glänzenden Knospen der Reiser.
(in Das Buch der Bilder, 1902)
Cette traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin, relève du droit de la propriété intellectuelle. Il est permis de la diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué.