Voix qui s’estompent.
Je n’imagine encore
les tableaux en tas, brisés,
derrière des vitres humides de pluie.
Le bois et les montagnes, parcourus
par un imperceptible
train. Demeures insensibles
au mutisme
d’autrefois. Je disais peut-être
ne vais-je pas revenir.
On est samedi, dimanche ou
un autre jour où nous
n’allons pas nous retrouver.
J’entre en des pièces coites. Manquent
vos regards en chaque angle. Le temps
s’affiche en des heures oubliées,
en des tasses poussiéreuses. J’aimais
vos vieilles mains,
croisées dans le dos.
Stimmen verschwimmen.
Noch ahne ich nicht
den Haufen zerbrochener Bilder
hinter regennassen Scheiben.
Der Wald und die Berge, durchfahren
von einem unsichtbaren
Zug. Häuser haben kein Gefühl
für vergangenes
Schweigen. Ich sagte, vielleicht
komme ich nicht wieder zurück.
Es ist Samstag oder Sonntag oder
ein anderer Tag, an dem wir
einander nicht begegnen.
Ich betrete ruhige Zimmer. Es fehlt
in jedem Winkel euer Blick. Die Zeit
zeigt sich in vergessenen Stunden,
in Tassen voller Staub. Ich mochte
eure alten Hände,
über den Rücken gekreuzt.
Cette traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin, relève du droit de la propriété intellectuelle. Il est permis de la diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué.