caressé la pulsatille
écouté les coups frénétiques du pic-vert
suivi le surplace paniqué de l’alouette
admiré l’indifférence de l’anémone
inspiré le vert sombre de la mousse
et quelque chose diffère
des autres années
pas une traînée d’avion ne croise
le plané du milan
die küchenschelle gestreichelt
dem frenetischen klopfen des spechts gelauscht
den panischen schwirrflug der lerche verfolgt
die unbekümmertheit des buschwindröschens bewundert
das dunkel grün des mooses eingesogenund irgendetwas ist anders
als all die jahrekein kondensstreifen kreuzt
das schweben des milans
(inédit)
Cette traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin, relève du droit de la propriété intellectuelle. Il est permis de la diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué.