Dans le fond du jardin, creux tel un long fluide,
Sans bruit dans la haie tendre un branle évanescent.
Oh, la lune, et la lune, et les bancs fleurissant
Presque à son approche timide.
Calme, et combien pressant. Là-haut, dis, veilles-tu ?
Sensible et constellée, la vitre à toi s’oppose.
Les paumes des brises déposent
Sur ta face approchée la nuit la plus perdue.
Weg in den Garten, tief wie ein langes Getränke,
leise im weichen Gezweig ein entgehender Schwung.
Oh und der Mond, der Mond, fast blühen die Bänke
von seiner zögernden Näherung.
Stille, wie drängt sie. Bist du jetzt oben erwacht?
Sternig und fühlend steht dir das Fenster entgegen.
Hände der Winde verlegen
an dein nahes Gesicht die entlegenste Nacht.
in Gedichte an die Nacht, Insel Verlag, 2004
Cette traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin, relève du droit de la propriété intellectuelle. Il est permis de la diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué.
Par ailleurs chez Verdier,
une traduction intégrale du recueil >
Poèmes à la nuit