En novembre, en Poitou-Charente,
dans le cadre de l’opération Les auteurs se font une toile ! :
En décembre à Paris :
Petit florilège :
Voilà un livre rare et beau. Rare par son thème et sa langue. Beau par sa présentation. Une couverture bleu nuit étoilée et un arbre éclairé comme par la lune. Cet arbre ressemble aussi à des algues sous-marines. Ciel et profondeurs donc. […] J’ai beaucoup d’admiration pour ce texte. Pour la force d’imagination qu’il révèle. Pour son caractère suggestif et poétique. Pour son style surtout. Sensuel, inventif, souvent proche de l’expression orale. Avec des variations de rythmes. On entendrait presque un accent local. (Anna Potocka)
Un style pur, désossé, il n’y a pas de couenne, pas de gras. C’est une écriture magnifique, c’est superbe. (Lydie Zannini)
Dans Nativité cinquante et quelques, on se promène entre Dickens, Maupassant, Giono et Henri Pourrat. Et dans une nuit de Noël transfigurée. Tous les éléments sont réunis, de l’étoile du berger jusqu’à l’Enfant Jésus en passant par les Rois Mages, la Vierge, l’âne et le bœuf. Mais bien que reconnaissables, ses éléments sont métamorphosés, déplacés et bousculés pour composer une délicate et sombre crèche païenne. On sera également touché par un style de l’auteur que nous connaissions moins. Les longues séquences de L-E. Martin qui savent travailler et penser la langue qu’elles déploient sous nos yeux sont ici digérées en phrases brèves, assénées comme dans le souffle court d’un marcheur pressé qui avance dans la neige. (Fiolof)
« […] Lionel Edouard Martin excelle à nous plonger dans cette féerie dont il garde assurément la nostalgie, son style à la syntaxe épurée, au vocabulaire ancré dans la terre est une pure merveille dont on ne se lasse pas. […] »
C’est Pierre-Vincent Guitard qui l’écrit sur Exigence Littérature à propos de Nativité cinquante et quelques.
Là, c’est Nicola Delescluse qui en parle longuement dans son émission sur Radio Campus Lille.
« […] C’est par leur physiologie que Martin témoigne de ses personnages, de leurs pauvres gestes d’esseulés, en grattant l’os du sentiment, en ne lui laissant rien d’autre sur le dessus que le blanc de l’entaille, la morsure de la vie. Il témoigne d’eux, disais-je, mais tout autant pour eux, comme toujours : c’est toujours cette voix-là qu’il emprunte, cette voix des gens d’hier, bien souvent des gens de peu, des gens de corps, qui de la vie, peu ou prou, ne connaissent que ce qu’elle donne, c’est-à-dire pas grand-chose en dehors de la fatigue, de la sueur, du ventre. Pourtant, tous, et peut-être est-ce aussi à cela que tient la beauté de cette écriture, tous ont un rapport tellement immédiat, tellement physique au monde, qu’en sourd une sorte d’énergie lointaine, souterraine, pas secrète mais simplement enfouie, intérieure. […] »
C’est Marc Villemain qui le dit dans la belle note de lecture qu’il consacre à Nativité cinquante et quelques.
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« […] Lionel-Edouard Martin a une écriture gourmande (les pages 45, 46 font saliver), une prose bienheureuse, simple mais pas simpliste pour un sou, riche, colorée, sensible. Les racines le retiennent à ce pays. Il y a du Giono, du Fallet, du Chabrol dans cet homme. J’ai lu ce conte en dégustant chaque page, chaque mot jusqu’à une fin que je ne vous dévoilerai pas. »
Là, c’est Zazymut qui l’écrit sur son blog où elle parle de « [s]es lectures et autres passions ».