Hélas, aucune route calme dans mon âme,
– Je suis mauvais –, aucune dans mes souvenirs ;
Aucune que ne tienne ou la goule ou le diable,
Où mes amours touchent des ailes et soupirent,
L’empruntant pour entrer en silence où le rêve
A sa place embrasée de fruits d’or, de clarté
Qui nimbe le visage irradié sans trêve
De l’amour – l’amour-même – et troue l’obscurité.
Il n’y a pas de route, aucune route, non
Sauf celle peut-être où va l’abstraction,
Où monte le précepte, où la métaphysique
S’écroule, où, délaissés, les principes claudiquent.
Aucune route, non, mais comme un fleuve en crue
Où se noyant, traînées, des formes gesticulent.
Alas, there is no still path in my soul,
I being evil, none of memory;
No path, untenanted by fiend or ghoul,
Where those I have loved best touch wings and sigh,
And passing enter silently the place
Of dream, illumined by bright fruit, and light,
That circles from the always brightest face
Of love itself, and dissipates the night.There is no path, there is no path at all,
Unless perhaps where abstract things have gone
And precepts rise and metaphysics fall,
And principles abandoned stumble on.
No path, but as it were a river in spate
Where drowning forms, downswept, gesticulate.
(in Selected Poems of Malcolm Lowry, City Lights Books, San Francisco, 1962)